Frank de Lenny Abrahamson (sortie le 4 février)
D’abord, cette comédie dramatique
britannique décallée sur un groupe de pop avant-gardiste peut faire du bien aux
oreilles. Mais si on ira voir Frank
c’est surtout pour ses acteurs. D’une part ce sera l’occasion de voir à l’œuvre
Domnhall Gleeson (fils de Brendan) avant de le retrouver dans deux films de
science-fiction plus tard dans l’année, l’intriguant Ex Machina puis le septième épisode d’une saga sur laquelle on
reviendra plus tard. Et d’autre part Michael Fassbender en leader de groupe
affublé d’une tête en papier maché… inutile d’en dire plus.
American Sniper de Clint Eastwood (sortie le 18 février)
La cuvée Eastwood de 2014 était un biopic de groupe dont le géant américain s’est sorti avec les honneurs. On attend avec impatience qu’il nous relate le destin d’un « snipper » virtuose de la guerre en Irak. Ce héros sombre sera interprété par un Bradley Cooper qui change de registre après ses partitions plus légères en 2014, en agent du FBI bouffon dans American Bluff ou en raton de l’espace dans Les Gardiens de la Galaxie. On espère un film à dimension humaine, une de ses explorations touchantes des blessures d’un individu auxquelles le cinéaste nous habitué.
Réalité de Quentin Dupieux (sortie le 18 février)
Wrong était un des films les plus galvanisants de 2014, faisant
preuve d’une folie et d’une irrévérence jubilatoire. Mais si Quentin Dupieux
maîtrise l’exercice du film brouillon et anarchique, s’en sortira-til aussi
bien avec un scénario plus construit ? La présence du parrain d’humour
Alain Chabat est assez rassurante et si le film réserve d’autres répliques à la
hauteur de « Kubrick mes couilles », Réalité pourrait être la comédie indépendante à succès qui
rajeunirait ce genre un peu moribond dans le cinéma français.
Birdman de Alejandro Gonzales Inarritu (sortie le 25 février)
Michael Keaton est de
retour avec un Golden Globe ! Birdman
semble à même de réjouir les nostalgiques des Batman de Tim burton mais dépasse à l’évidence ce simple cahier des
charges. L’accueil critique du film aux Etats-Unis a été dithyrambique, et on
peut faire confiance au mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu (21 grames, Babel, Biutiful) pour
nous livrer une des œuvres les plus marquantes de l’année à venir.
Big Eyes de Tim Burton (sortie le 25 mars)
Retour de Micheal Keaton au
premier plan et peut-être retour en grâce de Tim Burton. C’est tout le mal
qu’on souhaite à l’artiste visionnaire des années 90 dont les dernières œuvres
étaient en deçà de ses éclats passés. Avec l’absence des habitués Johnny Depp
et Helena Bonham Carter au profit des toujours très bons Amy Adams et Christoph
Waltz, on se prend à espérer un renouvellement de l’inspiration et de
l’imaginaire de Burton.
Furious 7 de James Wan (sortie le 1er
avril)
L'année dernière Need for
Speed évoquait l'esprit de la franchise sans parvenir à satisfaire
totalement. C'est donc avec plaisir qu'on retrouvera Vin Diesel, Dwayne Johnson,
Michelle Rodriguez et le reste de leur sympathique bande pour un dernier tour
de piste. Avec en bonus le charismatique Jason Statham en antagoniste, aucune
raison de bouder un film d'action qui s'annonce décomplexé, à la fois
spectaculaire et doté encore une fois d'une bonne dose d'humour bienvenu.
Mad Max : Fury Road de George Miller (sortie le 13 mai)
Après un hiatus de 30 ans, George
Miller revient à sa saga culte qui a révélé Mel Gibson. Si la méfiance reste de
mise pour la reprise de franchises à succès qui témoigne trop souvent d'un
manque d'imagination, quelques arguments rendent le projet enthousiasmant. Tom
Hardy a l'air à même de reprendre le rôle du guerrier des routes avec panache.
Et les images à couper le souffle de la bande-annonce laissent à penser que
George Miller va nous livrer un « blockbuster » avec un brin de
folie, en tirant le meilleur parti d'un mélange entre effets spéciaux
mécaniques et numériques.
Absolutely Anything de Terry Jones (sortie le 3 juin)
Membre des Monthy Pythons et
réalisateur de leurs aventures cinématographiques, Terry Jones a réuni les
survivants de la troupe septuagénaire pour Absolutely
Anything. Les anglais nous livreront-ils un film à la hauteur de leurs
œuvres des années 70-80 ? Le récit, qui suit les mésaventures d’un homme
auquel des extraterrestres ont donné le pouvoir de faire ce qu’il veut, peut en
tous cas fournir de situations comiques délirantes. Et la présence de Simon
Pegg dans le rôle principal est encourageante, comme un passage de témoin d’une
génération de comiques à une autre.
Vice Versa de Pete Docter (sortie le 17 juin)
En faisant le choix de mettre en
scène nos émotions comme autant de personnages farfelus, Pixar semble avoir
trouvé à nouveau un concept stimulant. Le retour de Pete Docter à la barre,
après Monstres et compagnie et Là-haut, est de très bon augure. Gageons que ce dessin animé sera le
« feel good movie » de l’été, à la fois hilarant et touchant.
Star Wars : Episode VII – Le Réveil de la Force de J.J. Abrahams (sortie le 18 décembre)
Qu’attendre de la saga après une
trilogie originale culte à juste titre et une prélogie correcte mais sans plus?
Malgré le retour un peu angoissant du casting du Retour du Jedi 30 ans plus tard, on espère que J.J. Abrahams saura
insuffler un peu de nouveauté dans la franchise créée par George Lucas. On
souhaiterait de nouveaux personnages aussi charismatiques que Luke, Leia et
Han, et un antagoniste aussi complexe et
impressionnant que Darth Vader, sans en être la copie au rabais. Ces attentes
sont probablement un peu démesurées, mais on peut toujours rêver en attendant
la fin de l’année.
Furious 7 ? Furious 7 ??? Furious 7 ???!!! Tu attends plus Furious 7 que Age of Ultron ???
RépondreSupprimerSinon, les autres films de la liste sont des must-see pour moi aussi et sur ce, je vais aller manger un biscuit ;-)
Oui j'attends plus Furious 7 que 'Age of Ultron' et j'assume :-) Vive Dwayne Johnson !
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